Centrafrique : Le mensonge du Président Touadéra et du groupe Wagner au peuple centrafricain

Quelle que soit la vitesse à laquelle progresse le mensonge, la vérité finit toujours par triompher. Le Président Faustin-Archange Touadéra est tombé dans le piège tendu par le groupe Wagner, devenant ainsi, le bourreau de son propre peuple.

Comment comprendre que les mercenaires du groupe russe, censés faire disparaître les groupes armés pour permettre aux Centrafricains de reprendre le contrôle de leurs ressources et favoriser ainsi le développement du pays, se soient finalement transformés en alliés de ces mêmes groupes rebelles ?

En effet, lorsque les Wagner ont constaté que les zones contrôlées par les groupes armés regorgeaient de ressources naturelles, notamment d’or et de diamants, ils ont convaincu le Président Touadéra qu’il était préférable de collaborer avec ces groupes afin d’instaurer une paix durable. En réalité, leur objectif n’a jamais été de faire la guerre, mais bien l’accès aux richesses du sous-sol centrafricain.

À leur arrivée en République centrafricaine, les mercenaires ont mené une courte offensive militaire contre les rebelles, une opération de séduction destinée à gagner la confiance du peuple. Très vite, ils ont abandonné les armes pour entamer des négociations avec ces mêmes groupes armés.

Le Président Touadéra, quant à lui, s’est vanté de ce cessez-le-feu, prétendant à tort avoir mis fin à la guerre. Mais la vérité est tout autre : cet accord n’était qu’une façade. Derrière, se cachait un pacte pour l’exploitation des ressources minières.

Aujourd’hui, le président continue de faire croire à ses concitoyens qu’il détient le contrôle de la situation, alors que son autorité ne dépasse pas les limites de Bangui. Il n’a aucun pouvoir réel sur les zones minières du pays. Pendant ce temps, les Wagner et les groupes rebelles exploitent l’or et le diamant, désormais acheminés vers la Russie.

Les premiers acheteurs de ces minerais sont les Russes eux-mêmes, tandis que les groupes armés sont devenus leurs fournisseurs directs. Grâce à cette manne, ces groupes rebelles renforcent leur position et s’équipent militairement, avec l’argent de l’or et du diamant centrafricain.

Dans un tel contexte, l’avenir de la jeunesse centrafricaine est hypothéqué. Les recettes de l’État sont faibles. Ayant pris conscience de la supercherie des Wagner, dont la présence en Centrafrique n’a pour but que de servir leurs propres intérêts, le Président Touadéra se retrouve pris en étau. Il subit un  chantage, qui consiste à utiliser les groupes rebelles comme moyen pour déstabiliser le pays.

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